dimanche 9 mars 2008

Birthday Bissectile






Avec du retard, les photos de la ptite (huge?) fête pour mon anniversaire ainsi que celui de Pablo et celui de Paul (tous deux nés le 5 janvier, moi-même le 15 février et nous fîmes la fête le 29 février... fallait bien trouver une excuse!)
La partie "préparatifs" ou "comment redécouvrir son appart en poussant les meubles" n'a pas été si longue que ça, la meilleure part étant "préparatifs 2" càd "allons acheter de l'alcool au gallon!" héhéhé! Pablo voulait du whisky, un autre (qui? hmmm... trou noir) de la sangria, tout le monde des bières et moi, vous vous en doutez... vodka! Bref yavait du choix. C'était aussi assez drôle de tenir le bar, bizarrement tout le monde est votre ami dans ces cas-là! Mais j'ai dû abandonner après minuit, j'arrivais plus à comprendre ce que les gens voulaient (moi ça me dérangeait pas mais mes colocs m'ont fait le coup du "It's ok Awiann. It's ok. We can take care of that from now" vous savez avec ce petit ton de voix qui vous donne l'impression que vous avez 5 ans et que vous êtes en train de faire une bêtise sans faire exprès... Bref.)
La soirée fut intense, entre conversations, aka "crie moi dans l'oreille pour que je t'entende", danse, babyfoot (mon dieu les Américains sont nuls, même moi je les écrase! Que dis-je je les écrase? Je suis leur déesse) et fin (provoquée par mes colocs, genre on va couper la musique pour que les gens s'en aillent sinon on y est jusqu'à midi) vers 6h, petit ménage et à 7h, hop! au dodo pour 4h de sommeil avant de se lever tant bien que mal pour aller à Manhattan et passer l'après-midi à faire un atelier théâtre. Mouhahaha. C'était drôle. C'était tellement drôle.
Heureusement c'était un atelier de méthode Boal, donc très physique, pas de paroles sur scène (ouf!) et très détendu. Mais évidemment, très engagé, et j'avoue que quand l'intervenant nous a dit: "bon, le thème des exercices à venir sera un mot, que vous aurez à représenter avec votre corps, puis celui des autres. Ce mot est: oppression." les particules de vodka qui dansaient encore dans mes veines, genre les relous de fin de soirée qui veulent pas partir, me déconcentrait légèrement pour saisir tout le drame de ce mot. "Oppression. OPPRESSION. Ok. Mon corps... Oppression! hmmm... ?" J'ai survécu. J'ai ma méthode. Tout le monde essayait d'être oppressé (normal) j'ai décidé de faire l'oppresseur. Ben oui. Fallait bien qu'il y en ait un qui se dévoue. Et finalement j'ai lancé un mouvement et on a fini tout un groupe. Yay! Oppresseur power!
L'un dans l'autre, c'était plutôt sympa comme façon d'accueillir le mois de mars, la promesse du printemps, tout ça...

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