mardi 15 avril 2008

Argyle Johansen (encore)



Encore un concert de John, aka Argyle Johansen, avec son acolyte Zac, un batteur dont le nom m'échappe et un accordéoniste rencontré sur le tas qui a tapé l'incruste le temps d'une chanson. La musique est toujours aussi bonne, et ce fut l'occasion de découvrir un sympathique petit bar de Williamsburg, Pete's Candy Store (un jardin à l'arrière, bon à savoir pour l'été, s'il se décide à venir un jour, hum). Le patron est un peu fou mais sympa (demandez à Jésus, il accepte même les travelers checks pour payer la bière, yihaaa)
Sortie en troupe (ou devrais-je dire troupeau?) de la coloc, on était tous là pour crier dans la foule (ok, foule est un bien grand mot...) sauf Paul, l'homme invisible. Ca a bien balancé pendant les intermèdes (qui aime bien...) et le retour en voiture a semblé bien court (et pourtant j'étais dans le coffre...)
A écouter, toujours, quelques chansons sur le myspace de John (www.myspace.com/argylejohansen) et à voir le videoclip de "Pressure" tourné en partie sur notre toit, Washington Square, Times Square et Williamsburg Bridge, toujours sur myspace.

Girl powa!

lundi 7 avril 2008

les road trippeurs

Une photo des 4 irréductibles. De gauche à droite:
"Jump the bushes" l"indien Pueblo qui se revendique de la tribu ancestrale des Anasazi.
"Hear the hairs standing on the edge" la Shoshone Timbisha.
"Skip this one", le gentil Hopi oppressé.
"Walk on the edges", l'indienne Kaibab des forêts sauvages. Et ne lui parlez pas de frites ou d'agneau, ça l'exaspère.
Manque Europa, la Sioux, qui n'était pas encore arrivée à l'époque. Et là, c'est tout le monde : Laura, George le vieux cowboy de Ballajat, Arnaud, Valentin, Baptiste, meself and Flaminia. (Toujours pas d'Europa. Mais non, ce n'est pas une amie imaginaire. Elle était vraiment là. Et Pitou aussi. D'ailleurs il est sur la photo. Non, pas à gauche. L'autre chien.)

voyage route dans l'Ouest sauvage

Le challenge : résumer 10 jours de désert, sable, soleil, neige, canyons et dunes...
La grande nouvelle c'est qu'avec Valentin on va s'installer à Ballajat, la ville fantôme à l'entrée de la Death Valley. On a déjà trouvé une voiture et une petite maison fort coquette (voir photos). Ca, c'est fait. Tu coches?
En gros, on s'est baladé dans quatre états : California, Nevada, Utah et Arizona (my favorite). En petit, on a alterné entre désert suffocant et montagnes enneigés, changeant parfois de paysages plusieurs fois par jour, c'était surréel. Les étendues sont immenses, les vues surprenantes et à la fin du premier jour de route, je me disais déjà "j'y reviendrai".
On a donc roulé de parc naturel en réserve indienne en passant par Las Vegas, étape décalée au coeur de l'équipée sauvage. Là, j'ai dans la tête "Vivaaaaaaaa Las Vegas", mais en fait non. Tellement non. J'ai détesté la "pustule du désert" de son petit nom. J'y suis allé, je me suis amusée autant que j'ai pu, je peux cocher dans mon registre des "ça, c'est fait" et c'est à peu près tout. Plus jamais.
Enfin, il fallait bien qu'il y ait UNE chose à propos de laquelle je ne sois pas enthousiaste dans ce voyage, sinon c'est plus crédible. Parce que pour le reste, je ne saurais par où commencer et quoi dire. Une randonnée dans les montagnes du Dernier des Mohicans (mais où était donc passé Daniel?), une ride à cheval au fond d'un canyon, des couchers de soleil en veux-tu en voilà sur la terre rouge de l'Arizona, et ailleurs, un jacuzzi de minuit sous les étoiles chez les mormons, un combat de boue dans les sables mouvants, bref, "des expériences inoubliables!" dirait le slogan du guide touristique imaginaire dans ma tête.



Et puis aussi, et beaucoup, retrouver des potes, des vieux potes, genre pas vus depuis 9 mois. Waw. Ca m'a ramené Lyon un peu plus près, et tous ceux qui y sont restés. Les premières heures de voiture ont été consacrées à un questionnage en règle sur les Lyonnais, échange de nouvelles avide, avant de se plonger dans l'ici et maintenant, et redécouvrir les gens qu'on n'avait jamais vus comme ça, sous ce soleil, avec du sable dans les bottes et une vieille tête au réveil...
Le retour à Manna Hata (Manhattan) depuis Phoenix fut rude. Déjà parce que je suis arrivée à NY à 3h du matin heure d'Arizona, 6h heure locale (et Zac squattait ma chambre, la bonne surprise). Ensuite parce que je suis passée de 30° à 5° (aaaaaaaaaah). Et puis parce que c'est fini les vacances. Heureusement à 7h en arrivant chez moi, mes hommes étaient encore debout et ils m'ont câlinée. Allez, c'est pas si dur que ça, le retour!

dimanche 6 avril 2008

Des restes de photos






Parce que je me sens coupable de laisser mon blog à l'abandon, pif pouf des photos.
En vrac : oui, je suis devenue une racaille américaine, et Chuck aussi, ça lui a pris à peine deux semaines.
Behind the bar, John ressemble à un cowboy des temps moderne, chemise à carreaux, la clope au bec et la main lourde sur le whisky, et non loin de là Paul et Joe rule the place.
Oui, Mathieu et Alex filent le parfait amour... Hm.
Et oui, oui, oui, j'aime définitivement prendre mes colocs en photo par surprise quand ils sortent de la salle de bains. Pas de chance, ce coup-ci ils étaient habillés (et saouls?) !

dimanche 9 mars 2008

Birthday Bissectile






Avec du retard, les photos de la ptite (huge?) fête pour mon anniversaire ainsi que celui de Pablo et celui de Paul (tous deux nés le 5 janvier, moi-même le 15 février et nous fîmes la fête le 29 février... fallait bien trouver une excuse!)
La partie "préparatifs" ou "comment redécouvrir son appart en poussant les meubles" n'a pas été si longue que ça, la meilleure part étant "préparatifs 2" càd "allons acheter de l'alcool au gallon!" héhéhé! Pablo voulait du whisky, un autre (qui? hmmm... trou noir) de la sangria, tout le monde des bières et moi, vous vous en doutez... vodka! Bref yavait du choix. C'était aussi assez drôle de tenir le bar, bizarrement tout le monde est votre ami dans ces cas-là! Mais j'ai dû abandonner après minuit, j'arrivais plus à comprendre ce que les gens voulaient (moi ça me dérangeait pas mais mes colocs m'ont fait le coup du "It's ok Awiann. It's ok. We can take care of that from now" vous savez avec ce petit ton de voix qui vous donne l'impression que vous avez 5 ans et que vous êtes en train de faire une bêtise sans faire exprès... Bref.)
La soirée fut intense, entre conversations, aka "crie moi dans l'oreille pour que je t'entende", danse, babyfoot (mon dieu les Américains sont nuls, même moi je les écrase! Que dis-je je les écrase? Je suis leur déesse) et fin (provoquée par mes colocs, genre on va couper la musique pour que les gens s'en aillent sinon on y est jusqu'à midi) vers 6h, petit ménage et à 7h, hop! au dodo pour 4h de sommeil avant de se lever tant bien que mal pour aller à Manhattan et passer l'après-midi à faire un atelier théâtre. Mouhahaha. C'était drôle. C'était tellement drôle.
Heureusement c'était un atelier de méthode Boal, donc très physique, pas de paroles sur scène (ouf!) et très détendu. Mais évidemment, très engagé, et j'avoue que quand l'intervenant nous a dit: "bon, le thème des exercices à venir sera un mot, que vous aurez à représenter avec votre corps, puis celui des autres. Ce mot est: oppression." les particules de vodka qui dansaient encore dans mes veines, genre les relous de fin de soirée qui veulent pas partir, me déconcentrait légèrement pour saisir tout le drame de ce mot. "Oppression. OPPRESSION. Ok. Mon corps... Oppression! hmmm... ?" J'ai survécu. J'ai ma méthode. Tout le monde essayait d'être oppressé (normal) j'ai décidé de faire l'oppresseur. Ben oui. Fallait bien qu'il y en ait un qui se dévoue. Et finalement j'ai lancé un mouvement et on a fini tout un groupe. Yay! Oppresseur power!
L'un dans l'autre, c'était plutôt sympa comme façon d'accueillir le mois de mars, la promesse du printemps, tout ça...