lundi 7 avril 2008

voyage route dans l'Ouest sauvage

Le challenge : résumer 10 jours de désert, sable, soleil, neige, canyons et dunes...
La grande nouvelle c'est qu'avec Valentin on va s'installer à Ballajat, la ville fantôme à l'entrée de la Death Valley. On a déjà trouvé une voiture et une petite maison fort coquette (voir photos). Ca, c'est fait. Tu coches?
En gros, on s'est baladé dans quatre états : California, Nevada, Utah et Arizona (my favorite). En petit, on a alterné entre désert suffocant et montagnes enneigés, changeant parfois de paysages plusieurs fois par jour, c'était surréel. Les étendues sont immenses, les vues surprenantes et à la fin du premier jour de route, je me disais déjà "j'y reviendrai".
On a donc roulé de parc naturel en réserve indienne en passant par Las Vegas, étape décalée au coeur de l'équipée sauvage. Là, j'ai dans la tête "Vivaaaaaaaa Las Vegas", mais en fait non. Tellement non. J'ai détesté la "pustule du désert" de son petit nom. J'y suis allé, je me suis amusée autant que j'ai pu, je peux cocher dans mon registre des "ça, c'est fait" et c'est à peu près tout. Plus jamais.
Enfin, il fallait bien qu'il y ait UNE chose à propos de laquelle je ne sois pas enthousiaste dans ce voyage, sinon c'est plus crédible. Parce que pour le reste, je ne saurais par où commencer et quoi dire. Une randonnée dans les montagnes du Dernier des Mohicans (mais où était donc passé Daniel?), une ride à cheval au fond d'un canyon, des couchers de soleil en veux-tu en voilà sur la terre rouge de l'Arizona, et ailleurs, un jacuzzi de minuit sous les étoiles chez les mormons, un combat de boue dans les sables mouvants, bref, "des expériences inoubliables!" dirait le slogan du guide touristique imaginaire dans ma tête.



Et puis aussi, et beaucoup, retrouver des potes, des vieux potes, genre pas vus depuis 9 mois. Waw. Ca m'a ramené Lyon un peu plus près, et tous ceux qui y sont restés. Les premières heures de voiture ont été consacrées à un questionnage en règle sur les Lyonnais, échange de nouvelles avide, avant de se plonger dans l'ici et maintenant, et redécouvrir les gens qu'on n'avait jamais vus comme ça, sous ce soleil, avec du sable dans les bottes et une vieille tête au réveil...
Le retour à Manna Hata (Manhattan) depuis Phoenix fut rude. Déjà parce que je suis arrivée à NY à 3h du matin heure d'Arizona, 6h heure locale (et Zac squattait ma chambre, la bonne surprise). Ensuite parce que je suis passée de 30° à 5° (aaaaaaaaaah). Et puis parce que c'est fini les vacances. Heureusement à 7h en arrivant chez moi, mes hommes étaient encore debout et ils m'ont câlinée. Allez, c'est pas si dur que ça, le retour!

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